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Le Coran Sublime

29 Octobre 2006 , Rédigé par abdoullah_ibn_tayeb Publié dans #Coran

Le Coran Sublime par Gary Miller
  
 
  
 



Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Que la prière et bénédiction soient sur son messager, Mohammad, le dernier des prophètes. Amin

Traduction relative et rapprochée " Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions!" (Sourah An-nissa 4:Verset 82)


Introduction

Les musulmans, pour qui le Coran occupe une place privilégiée, ne sont pas les seuls à qualifier le Coran de sublime. Cette qualité lui a aussi été reconnue par les non-musulmans. En fait, même des personnes qui détestent l'Islam ont exprimé leur émerveillement face au Coran. Une chose qui étonne les non-musulmans qui examinent le Livre de près est que le Coran ne correspond pas à ce qu'ils s’attendent. Ils partent avec l’idée qu'ils ont un livre ancien qui tire son origine du désert arabe il y’a plus de quatorze siècles; et ils s’attendent à ce qu’il ressemble à quelque chose comme ça - un livre ancien centré sur le désert. Mais ils admettent qu’ils sont surpris de découvrir un tout autre genre. De plus, une des premières idées préconçues est que parce que c'est un livre ancien provenant du milieu du désert, il devrait parler du désert. En effet, le Coran parle du désert - une partie de son imagerie décrit le désert; mais il parle également de la mer - description par exemple d’un orage en pleine mer.


Témoignage d’un marin

Il y a quelques années, l'histoire nous est parvenue à Toronto d'un homme qui était dans la marine marchande et gagnait donc sa vie en mer. Un musulman lui avait offert une traduction du Coran. Le marin ne connaissait pas grand chose au sujet de l'Islam mais il fut intéressé par la lecture du Coran. Quand il eut fini de le lire, il l'a rapporté au musulman puis lui a demandé, " ce Mohammad, était-il un marin?" Il fut impressionné par la description du Coran lorsqu’il décrit un orage en mer. Quand il lui a été dit, " Pas du tout, Mohammad a vécu dans le désert, " c’était suffisant pour lui. Il a embrassé l'Islam sur place. Il était fasciné par l’exactitude de la description du Coran, car il avait lui-même vécu un orage en mer, et il était convaincu que celui qui avait exprimé une telle description avait certainement été pris dans un orage en pleine mer. L’expression :

Traduction relative et rapprochée "d'une vague, au-dessus d'elle une vague, au-dessus d'elle des nuages" (Sourate Nur, 24:40) ne ressemble pas du tout à ce que quelqu'un imaginant un orage en mer aurait écrit. En réalité, ceci provient de quelqu’un qui savait à quoi ressemblait un orage en mer. C'est un exemple de la façon dont le Coran n'est pas attaché à une unité de lieu et de temps. Certainement, les idées scientifiques qu’on y trouve ne semblent pas non plus provenir du désert il y a quatorze siècles.



La Plus Petite Chose

Plusieurs siècles avant l’avènement de Mohammad , il y avait une théorie bien connue sous le nom de l’atomisme avancée par le philosophe grec, Démocrite. Ce philosophe et beaucoup de gens après lui croyaient que la matière se composait de particules minuscules, indestructibles, indivisibles appelées atomes. Les Arabes aussi, utilisaient le même concept; en fait, le mot arabe « dharrah » désignait généralement la plus petite particule connue à l'homme. Aujourd’hui, la science moderne a découvert que cette plus petite unité de matière (c.-à-d., l'atome, qui a toutes les propriétés que son élément) peut être divisée en ses éléments.

C'est une nouvelle idée, un développement du dernier siècle. Toutefois, il est assez intéressant de noter que cette information avait déjà été évoquée dans le Coran (Sourate Saba, 34: Verset 3) qui énonce:

Traduction relative et rapprochée " Ceux qui ne croient pas disent: ‹L'Heure ne nous viendra pas›. Dis: ‹Par mon Seigneur! Très certainement, elle vous viendra. [Mon Seigneur] le Connaisseur de l'Inconnaissable. Rien ne Lui échappe fût-il du poids d'un atome dans les cieux, comme sur la terre. Et rien n'existe de plus petit ni de plus grand, qui ne soit inscrit dans un Livre explicite."

Assurément, il y a quatorze siècles ce type d’énoncé aurait semblé pour le peu inhabituel, même à un Arabe. Pour lui, la dharrah était la plus petite chose qui pouvait exister. C'est une preuve que le Coran n'est pas dépassé.


Le Miel

Un autre exemple de ce que l'on pourrait s’attendre à trouver dans un " livre ancien" qui évoque le sujet de la santé ou de la médecine est des remèdes ou traitements périmés. Les diverses sources historiques déclarent que le prophète a donné quelques conseils sur la santé et l'hygiène, pourtant la plupart de ces conseils ne sont pas contenus dans le Coran. À première vue, pour le non-musulman, ceci semble être une omission (une négligence). Ils ne peuvent pas comprendre pourquoi Allah " n'inclurait pas " une telle information utile dans le Coran.

Quelques musulmans essayent d'expliquer cette absence avec l'argument suivant: " bien que le conseil du prophète fût sain et applicable au temps où il a vécu, Allah, dans sa Sagesse Infinie, savait que des avancées médicales et scientifiques rendraient les conseils du prophète dépassés. Quand les découvertes se seraient produites, les gens auraient pu dire qu'une telle information contredit ce que le prophète avait suggéré. Ainsi, puisqu'Allah ne permettrait jamais en aucune occasion que les non-musulmans s’écrient que le Coran se contredit ou contredit les enseignements du Prophète , il a inclus uniquement l'information et les exemples qui peuvent tenir l’épreuve du temps".

On doit comprendre que le Coran est une révélation divine, et comme tel, toute information contenue dans le Coran est d'origine divine. Allah est la Source du Coran. Ce sont les mots d'Allah, qui ont existé avant la création,et rien ne peut être ajouté, soustrait ou modifié. Essentiellement, le Coran a existé et était complet avant la naissance même du prophète Mohammad , de ce fait, il ne pourrait contenir les propres mots ou conseils du prophète. L'insertion d'une telle information contredirait clairement le but pour lequel le Coran existe, compromettrait son autorité et la rendrait inauthentique comme révélation divine.

Par conséquent, il n'y avait aucun " remède maison" cité dans le Coran qu'on pourrait prétendre être dépassé; il n'y a pas non plus d'expression de ce qui est bénéfique pour la santé, ni de recommendation pour un aliment particulier, ni ce qui traitera telle ou telle maladie. En fait, le Coran mentionne uniquement un élément en rapport avec la médication, et personne n'y trouverait d'objection. Il déclare que le miel est un élément thérapeutique. Et certainement, je pense que personne ne disputerait cette affirmation.


Le prophète Mohammad et le Coran

Si l'on suppose que le Coran est le produit d'un homme, alors on s'attendrait à ce qu'il reflète une partie de ce qui traversait l'esprit de l'homme qui " l'a composé ". En fait, certaines encyclopédies et divers livres affirment que le Coran est le produit des hallucinations que Mohammad a subies. Si ces affirmations étaient vraies - s'il provenait en effet de quelques problèmes psychologiques - alors on devrait aisément trouver dans le Coran des éléments révélateurs de cet état. Y a-t-il une telle évidence? Afin de déterminer s'il y en a une, il est nécessaire d'identifier d'abord quelles sont les événements qui auraient pu l'affecter à ce moment-là et rechercher alors ces pensées et réflexions dans le Coran.

Il est bien connu que Mohammad a eu une vie très difficile. Toutes ses filles ont décédé avant lui sauf une, et il fut marié pendant plusieurs années à une femme qui lui était très chère. Son épouse a également décédé de son vivant, de plus elle a disparu à une période très critique de sa vie. En fait, elle doit avoir été une femme très influente parce que lors de la toute première révélation qui lui est venue, il s’est précipité chez lui, effrayé, pour retrouver sa femme. Certainement, même aujourd'hui on aurait du mal à trouver un arabe qui vous dirait, " j’eus si peur que j’accouru à mon épouse." Ils ne réagissent pas de cette façon. Pourtant Mohammad s'est senti assez proche de son épouse pour pouvoir faire cela. Cela montre la femme influente et forte qu’elle était. Bien que ces exemples soient seulement quelques uns des sujets qui auraient eus un impact important sur l'esprit de Mohammad , ils sont suffisants en intensité pour prouver mon point. Le Coran ne mentionne aucune de ces choses - pas la mort de ses enfants, pas la mort de sa compagne bien-aimée et épouse, pas de sa crainte des premières révélations, qu'il a tellement et admirablement partagée avec son épouse – rien. Pourtant ces sujets doivent l'avoir blessé, l’avoir tourmenté, et lui avoir causé douleur et peine pendant ces périodes de sa vie. En effet, si le Coran était un produit de ses réflexions, alors ces sujets, comme d'autres, seraient répandus dans le Coran, ou pour le moins mentionnés ici ou là.


Approche scientifique du Coran

Une approche véritablement scientifique du Coran est possible parce que le Coran offre quelque chose qu'aucune autre Écriture Sainte, en particulier, et aucune autre religion, en général, ne procure. C'est ce que les scientifiques exigent. Aujourd'hui il y a beaucoup de gens qui ont des idées et des théories au sujet de la façon dont l'univers fonctionne. Ces personnes sont partout, mais la communauté scientifique ne prend même pas la peine de les écouter. C'est parce que durant le dernier siècle la communauté scientifique exige un test de falsification avant de considérer la moindre théorie. Ils disent, " si vous avez une théorie, ne nous tracassez pas avec à moins que vous apportiez avec cette théorie un moyen de la tester et qui permet de prouver si vous avez tort ou raison. "

C'est un tel test qui a conduit la communauté scientifique à écouter Einstein vers le début du siècle. Il est venu avec une nouvelle théorie et a dit, " je crois que l'univers fonctionne comme ceci; et voici trois manières de prouver que j'ai tort! " Ainsi la communauté scientifique a soumis sa théorie aux tests, et en moins de six ans il a passé chacun des trois. Naturellement, ceci ne montre pas qu'il était grand, mais il montre qu'il méritait d'être écouté parce qu'il a dit, " ceci est mon idée; et si vous voulez essayer de prouver que ma théorie est fausse, faites ceci ou essayez cela. "

C'est exactement ce que le Coran procure à l'humanité - des tests de falsification. Certains sont dépassés (c'est-à-dire ils ont déjà été prouvés vrais), et d'autres existent toujours. Fondamentalement il avance la proposition : " si ce livre n'est pas ce qu'il prétend être, alors tout ce que vous devez faire est ceci ou cela ou ceci pour montrer qu'il est faux. "

Naturellement, en 1400 ans personne n'a pu faire " ceci ou cela ou ..., " ainsi on le considère toujours comme vrai et authentique.


Test De Falsification

Je vous suggère la prochaine fois que vous entrez en conflit avec quelqu'un au sujet de l'Islam et qu'il affirme qu'il a la vérité et que vous êtes dans l'erreur, vous laissez tous les autres arguments de côté. Et demandez-lui, " y a-t-il un test de falsification dans votre religion? Y a-t-il quelque chose dans votre religion qui vous prouverait que vous êtes dans le faux si je peux vous prouver qu'il existe – n’importe quoi? " Eh Bien, je peux vous promettre que les gens n'auront rien - aucun test, aucune preuve, rien! C'est parce qu'ils ne partent pas de l'idée qu'ils devraient non seulement présenter ce qu'ils croient mais devraient également offrir à d'autres une chance de leur montrer qu'ils ont tort. Cependant, l'Islam fait cela.

Un parfait exemple de la façon dont l'Islam fournit à l'homme une chance de vérifier son authenticité et de " prouver qu'il n'est pas vrai " apparaît au 4ème chapitre. Et honnêtement, j'ai été très étonné quand j'ai découvert la première fois ce défi. Il énonce (Sourate An-Nisa, 4:82):

Traduction relative et rapprochée "Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions!" (Sourate An-nissa 4:Verset 82)

C'est un défi clair aux non-Musulmans. Fondamentalement, il l'invite à trouver une erreur. En fait, le sérieux et la difficulté du défi mis de côté, la présentation d'un tel défi en premier lieu n'est pas dans la nature humaine et est contradictoire avec la personnalité de l'Homme. On ne passe pas un examen à l'école et après avoir terminé, on écrit une note en fin d’épreuve destiné à l'instructeur qui dit: " cet examen est parfait. Il n'y a aucune erreur. Trouvez-en une si vous pouvez!". Justement on ne fait pas cela. Le professeur ne fermerait pas les yeux jusqu'à ce qu'il ait trouvé une erreur! Mais c'est de cette manière que le Coran approche les gens.


Demandez À Ceux Qui Ont La Connaissance

Une autre attitude intéressante qu'on trouve dans le Coran est le conseil répété au lecteur de vérifier l'information qui lui est présentée. En effet, le Coran informe le lecteur au sujet de différents faits (scientifiques ou événement historique...) et puis incite le lecteur à vérifier l'assertion auprès des gens qui ont la connaissance: " si vous voulez savoir plus à ce sujet, ou si vous doutez de ce qui est dit, alors vous devriez demander à ceux qui ont la connaissance. " C'est aussi une attitude très surprenante. Il n'est pas habituelle d'avoir un livre qui provient de quelqu'un sans formation aucune en géographie, en botanique, en biologie, etc., qui discute de ces sujets et puis conseille au lecteur de demander aux savants s'il doute de ce qui est énoncé. Pourtant dans chaque âge il y a eu des musulmans qui ont suivi le conseil du Coran et ont fait des découvertes étonnantes.

Lorsqu'on examine le travail de certains scientifiques musulmans du Moyen Age, on y trouve plein de citations du Coran. Ces travaux font apparaître que leurs auteurs ont fait telle recherche à tel endroit car le Coran les avaient dirigés vers cette voie.

Par exemple, le Coran mentionne l'origine de l'homme et puis indique au lecteur, " recherchez cela! " Il suggère au lecteur où regarder et incite l'homme à la recherche dans ce domaine. C'est le genre de chose que les musulmans semblent aujourd'hui en grande partie avoir abandonner - mais pas toujours, comme illustré dans l'exemple suivant.


 

Embryologie

Il y a quelques années, un professeur originaire d'Arabie Saoudite a réuni tous les versets du Coran qui ont trait à l'embryologie - le développement de l'être humain dans l'utérus. Afin de confronter les découvertes scientifiques avec les énoncés. Il a dit, " voici ce que le Coran indique. Est-ce la vérité? " Essentiellement, il a suivi le conseil du Coran: " demandez aux hommes qui savent. " Ils ont choisi un professeur d'embryologie à l'université de Toronto (un non-musulman). Son nom est Keith Moore, il est l'auteur de manuels sur l'embryologie - un expert en la matière. Ils l'ont invité à Riyadh et lui ont demandé:

" Les faits énoncés dans le Coran relatifs à l'embryologie sont-ils exacts? que pouvez vous nous dire ?"

Ils lui ont fourni toute l'assistance dont il avait besoin, en particulier pour la traduction. Et il fut tellement surpris de l'interprétation, qu'il a décidé de changer ses manuels. En fait, dans la deuxième édition d'un de ses livres, appelé "avant que nous naissions...", dans la section « l'histoire de l'embryologie », il y a inclus de nouvelles informations qui n'existaient pas dans la première édition. La raison était qu'il avait trouvé que le Coran était en avance sur son temps et que ceux qui croient au Coran savent ce que d'autres ne savent pas.

J'ai eu le plaisir d'interviewer Dr. Keith Moore pour une présentation télévisée, et nous avons beaucoup parlé à ce sujet - des transparents ont été projetés. Il a mentionné que certaines choses citées dans le Coran au sujet du développement de l’embryon n'ont été connues qu' il y a à peine trente ans. En fait, il a cité un élément en particulier - la description dans le Coran de l'être humain en tant que " sangsue " (' alaqah) à une étape du développement (Sourate al-Hajj 22:5; al-Mu'minun 23:14; et Ghafir 40:67) - était nouveau pour lui; mais lorsqu'il a vérifié cette affirmation, il a constaté sa véracité, et ainsi il l'a ajoutée à son livre. Il a dit, " Je n'ai jamais pensé à cela auparavant, ". Il est ainsi allé au service de zoologie et a demandé une image d'une sangsue. Quand il a remarqué la ressemblance avec l'embryon humain, il a décidé d'inclure les deux images dans un de ses manuels.

Bien que l'exemple mentionné ci-dessus de l'homme recherchant l'information contenue dans le Coran fait intervenir un non-Musulman, il est encore valide parce qu'il fait partie de ceux qui sont bien informés dans le sujet recherché. Si l'énoncé du Coran au sujet de l'embryologie eût été déclaré vrai par un individu quelconque, alors on ne devrait pas nécessairement le croire. Cependant, en raison de la position élevée, le respect, et l'estime dont bénéficient les hommes de science, on suppose naturellement que s'ils recherchent un sujet et arrivent à une conclusion basée sur cette recherche, alors la conclusion est valide.


La Réaction Du Sceptique

Dr. Moore a également écrit un livre sur l'embryologie clinique, et quand il a présenté cette publication à Toronto, il a causé une agitation dans l'ensemble du Canada. Ce fut même sur les premières pages de certains journaux à travers le Canada, et certains des titres étaient tout à fait drôles. Par exemple, on pouvait lire: " CHOSE ÉTONNANTE DECOUVERTE DANS UN LIVRE ANCIEN ". Il semble évident de cet exemple que les gens ne comprennent pas clairement de quoi il s'agit. En fait, un journaliste avait demandé au professeur Moore, " ne pensez-vous pas que peut-être les Arabes ont pu savoir ces choses-là, description de l'embryon, son aspect et comment il change et se développe?- Peut-être n'étaient-ils pas des scientifiques, mais ils ont peut-être fait quelques dissections brutes sur des individus et examiné ces choses. " Le professeur lui a immédiatement précisé qu'il avait manqué un point très important - tous les transparents de l'embryon qui avaient été projetés dans le film provenaient d'images vues à travers un microscope. Il a continué," Peu importe si quelqu'un avait essayé de découvrir l'embryologie il y a quatorze siècles. Ils ne pouvaient pas l'avoir vu! "

Toutes les descriptions dans le Coran relatives à l'aspect de l'embryon interviennent à un stade où l'embryon est encore invisible à l'oeil nu; donc, on a besoin d'un microscope pour le voir. Puisqu'un tel dispositif n'existe que depuis un peu plus de deux cents ans, Dr. Moore a ajouté, " peut-être il y'a quatorze siècles quelqu'un a secrètement eu un microscope en sa possession et a fait cette recherche, ne faisant aucune erreur. Et puis il a enseigné d'une façon ou d’une autre à Mohammad et l'a convaincu de mettre cette information dans son livre. Et ensuite il a détruit son matériel et a gardé ce secret pour toujours. Croyez-vous cela? Vous ne devriez certainement pas y croire à moins que vous apportiez des preuves car c'est là une hypothèse totalement ridicule." En fait, quand il lui a été demandé, " comment expliquez-vous la présence de ces descriptions dans le Coran? " Dr. Moore a répondu, " il ne pourrait s’agir que d’une révélation divine ! ".


Géologie

Un des collègues du professeur Moore, Marshall Johnson, est chercheur en géologie à l'université de Toronto. Il fut très intéressé du fait que les énoncés du Coran au sujet de l'embryologie étaient précis, ainsi il a demandé à des musulmans de rassembler tous les versets du Coran qui traitent de sa spécialité. Encore une fois, les gens ont été très étonnés du résultat.

Étant donné qu'il y a un grand nombre de sujets discutés dans le Coran, il faudrait certainement passer beaucoup de temps afin d'épuiser chaque sujet dans cet article. Mais nous nous contenterons dans cette discussion de faire l’observation suivante: le Coran émet des énoncés très clairs et concis touchant à des sujets très variés tout en informant le lecteur de vérifier l'authenticité de ces énoncés auprès des personnes compétentes. Et comme illustré dans les exemples précédents de l'embryologie et de la géologie, l'authenticité du Coran est manifeste.


Vous ne saviez pas ceci avant!

Assurément, il y a une attitude dans le Coran qu'on ne trouve pas ailleurs. Il est intéressant de noter que le Coran fournit des informations, et ensuite s'adresse au lecteur: " vous ne saviez pas su ceci avant. " En effet, il n'y a aucune Écriture Sainte qui annonce pareille déclaration. Toutes les autres écritures et livres sacrés qu'on a aujourd'hui fournissent beaucoup d'information, mais ils font toujours référence à une source.

Par exemple, quand la Bible discute de l'histoire antique, on apprend que ce roi a vécu là, un autre a combattu dans une certaine bataille, ou encore a eu tant de fils, etc... Pourtant le lecteur cherchant plus de détail se voit renvoyer au livre d’où provient l’information. Contrairement à ce concept, le Coran fournit au lecteur une indication et déclare que cette information est quelque chose de nouveau. Naturellement, il y’a toujours le conseil pour rechercher les informations fournies et vérifier leur authenticité. Il est intéressant qu'un tel concept n'ait jamais été défié par les non-Musulmans il y a quatorze siècles. En effet, les Mekkois qui détestaient les musulmans, et ont entendu à maintes reprises de telles révélations prétendre apporter quelque chose de nouveau, n'ont jamais rétorqué, " ce n'est pas nouveau ! Nous savons où Mohammad a obtenu cette information. Nous avons appris ceci à l'école. " Ils ne pouvaient jamais défier cette proclamation parce que l’information apportée était vraiment nouvelle!

En accord avec les conseils du Coran à rechercher l'information (même si elle est inédite), à l’époque où Umar était caliphe, il a séléctionné un groupe d’ hommes et les a envoyés pour rechercher le mur de Dhul-Qarnayn. Avant la révélation du Coran, les Arabes n'avaient jamais entendu parler d'un tel mur, mais parce que le Coran l'a décrit, ils se sont lancés à sa recherche. En fait, on le situe maintenant dans ce qui s'appelle aujourd’hui Durbend, en Union Soviétique.


Preuve de l'authenticité: Une Approche.

Il est à noter que le Coran est précis en ce qui concerne beaucoup, beaucoup de sujets, mais l'exactitude ne signifie pas nécessairement qu'un livre est une révélation divine. En fait, l'exactitude est seulement un des critères pour juger un livre qui se proclame de source divine. Par exemple, l'annuaire téléphonique est précis, mais cela ne signifie pas que c’est une révélation divine. Le problème réel est que l’on doit fournir la preuve de la source du Coran. En fait, le fardeau de la preuve est sur le lecteur. On ne peut pas simplement nier l'authenticité du Coran sans suffisamment de preuves. Si, en effet, on trouve une contradiction (une erreur), alors on a le droit de douter de son caractère divin et de le rejeter en tant que tel. C’est exactement ce ce que le Coran encourage.

Une fois, un homme est venu me voir après une conférence que j’avais délivrée en Afrique du Sud. Il était très irrité par certains de mes propos, il m’avait lancé, " je vais rentrer chez moi et je vais trouver une erreur dans le Coran. " Naturellement, je lui ai dit : " félicitations. C'est la chose la plus intelligente que vous ayez dite. " Certainement, c'est l'approche qui doit être prise avec ceux qui doutent de l'authenticité du Coran, parce que le Coran lui-même offre ce défi. Et par la force des choses, après avoir accepté ce défi, ces personnes seront conduites à croire au Message parce qu'elles ne pourront pas le surmonter. Essentiellement, le Coran gagne leur respect parce qu’elles-mêmes ont dû vérifier son authenticité.

Un fait essentiel qui ne peut être réitéré assez quant à l'authenticité du Coran est le suivant : l’incapacité à expliquer un phénomène n'exige pas l’acceptation de son existence ou l'explication fournie par une autre personne. En d’autres mots, le fait de ne pouvoir fournir une explication (satisfaisante) à propos d’un phénomène ne signifie pas qu'on doit accepter l’explication d'autrui. Cependant, le refus d’une personne d'autres explications retourne le fardeau de la preuve sur cette personne pour trouver une réponse satisfaisante. Cette théorie générale s'applique à de nombreux concepts dans la vie, mais elle s’applique le plus merveilleusement au défi du Coran, parce qu’elle crée une difficulté pour celui qui proclame, " je ne le crois pas. " Le refus a une conséquence immédiate : l’obligation de trouver une explication s' il juge que les autres réponses sont insatisfaisantes.

En fait, dans un verset particulier du Coran que j'ai toujours vu mal traduit en anglais, Allah mentionne un homme qui a entendu la vérité lui être expliquée. Le verset indique qu'il a manqué à son devoir parce qu'après qu'il ait entendu l'information, il n’a pas cherché à contrôler la véracité de ce qu'il lui avait été annoncé. En d'autres termes, on est coupable s' il l’on entend quelque chose et on ne cherche pas à vérifier l’exactitude de ce qui nous est soutenu. On est censé traiter toute l'information et décider de ce qui est à écarter , et de ce qui est valable à conserver (pour une utilisation immédiate ou pour un traitement ultérieur).

On ne peut pas simplement chasser l’information de sa tête. L’information doit être classée dans la catégorie appropriée et être approchée de ce point de vue. Par exemple, si l'information est encore spéculative, l’on doit discerner si elle est plus près du vrai ou du faux. Mais si tous les faits ont été présentés, alors on doit décider absolument entre ces deux options. Et même si on n'est pas certain au sujet de l'authenticité de l’information, il est essentiel de traiter toute l'information et d’identifier les points sur lesquels une incertitude demeure. Bien que ce dernier point semble être futile, dans la réalité, il est salutaire à l'arrivée à une conclusion saine, même si elle n’est pas immédiate parce qu'il force la personne à au moins reconnaître, rechercher et passer les faits en revue.

Cette connaissance de l'information permet à la personne de rester attentive à de nouvelles découvertes ou toute nouvelle information susceptible de l’aider dans son jugement. Ce qui est important c’est que l'on traite les faits au lieu de les écarter simplement par désinterêt.


Épuiser les alternatives

La vraie certitude au sujet de l'authenticité du Coran se manifeste par la confiance qui est répandue dans la totalité du texte; et cette confiance vient d'une approche différente - " épuisant les alternatives. " Essentiellement, le Coran affirme : " ce livre est une révélation divine; si vous ne croyez pas cela, alors qu’est ce que c’est? " En d'autres termes, le lecteur est défié de proposer une autre explication. Voici un livre fait d’encre et de papier. D'où vient-il? Il proclame que c'est une révélation divine; s' il ne l'est pas, alors quelle est sa source? Le fait intéressant est que personne n'a encore proposé une explication qui soit acceptable. En fait, toutes les alternatives ont été épuisées. Comme cela a été bien établi par les non-Musulmans, ces alternatives sont fondamentalement réduites à deux écoles de pensée mutuellement exclusives.

D'une part, il existe un grand groupe de personnes qui ont examiné le Coran pendant des siècles et qui soutiennent : " une chose dont nous sommes certains a propos de cet homme, Mohammad , c’est qu’il pensait qu’ il était un prophète. Mais il était fou! " Ils sont convaincus que Mohammad a été dupé d’une façon ou d’une autre.

Puis d'autre part, il y a un groupe qui prétend : " une chose dont nous sommes certains est que cet homme, Mohammad était un menteur! " Ironiquement, ces deux groupes ne semblent jamais pouvoir se mettre d'accord sans se contredire.

En fait, beaucoup de références à l'Islam soutiennent habituellement les deux théories. Elles commencent d’abord par déclarer que Mohammad était fou et finissent par dire qu’il était un menteur. Ils ne semblent jamais se rendre compte qu'il ne pouvait pas avoir été tous les deux à la fois! Par exemple, si quelqu’un se fait des illusions et pense vraiment qu'il est un prophète, alors il ne reste pas tard dans la nuit à planifier : " comment vais-je tromper les gens demain de sorte qu'ils pensent que je suis un prophète? " Il croit vraiment qu'il est un prophète, et il espère que la réponse lui sera donnée par révélation.


 

Sur la trace des critiques

En fait, la majeure partie du Coran est venue en réponse à des questions. Quelqu'un venait poser à Mohammad une question, et la révélation arrivait avec la réponse. Certainement, si on est fou et qu’on croit qu'un ange viendra souffler des mots à son oreille, alors lorsque quelqu'un lui pose une question, il pense que l'ange lui donnera la réponse. Puisqu'il est fou, il pense vraiment cela. Il ne dit pas à celui qui l’interroge d'attendre un moment et puis se précipite vers ses amis en leur demandant : " quelqu’un connaît-il la réponse? " Ce type de comportement est caractéristique de celui qui ne croit pas qu'il est prophète. Ce que les non-Musulmans ont du mal à accepter c‘est qu’on ne peut pas soutenir les deux propositions en même temps. On peut se faire des illusions, ou on peut être un menteur. Il peut être l’un ou l’autre ou bien aucun des deux, mais il ne peut certainement pas être les deux simultanément! Il est incontestable que ces deux traits de personnalité sont mutuellement exclusifs.

Le scénario suivant est un bon exemple du genre de cercle vicieux où tombent constamment les non-musulmans. Si vous demandez à l’un d'eux, " quel est l'origine du Coran? " Il vous répond qu’il provient de l'esprit d'un homme qui était fou. Alors vous lui demandez, " s'il venait de lui, alors où a-t-il obtenu l'information qui s'y trouve? Certainement le Coran mentionne beaucoup de choses dont les Arabes n'étaient pas au courant. " Afin de répondre à l’argument que vous lui apportez, il change sa position et dit, " bien, peut-être n'était-il pas fou. Peut-être quelqu’ un d’autre lui a apporté l'information. Alors il a menti et a dit aux gens qu'il était un prophète. " A ce moment vous devez lui demander : " si Mohammad était un menteur, alors d'où a-t-il obtenu sa confiance? Pourquoi s'est-il comporté comme s'il pensait vraiment qu’il était un prophète? " Alors acculé au fond de l’impasse comme un chat, il se précipite alors rapidement vers la première réponse qui lui vient à l’esprit. Oubliant qu'il a déjà épuisé cette possibilité, il déclare,
" bien, peut-être n'était-il pas un menteur. Il était probablement fou et pensait vraiment qu’il était prophète. Et voilà comment le cercle est bouclé.

Comme il a déjà été mentionné, il y a beaucoup d'éléments d’information contenus dans le Coran dont la source ne peut être attribuée à personne d’autre qu'Allah. Par exemple, qui a dit à Mohammad au sujet du mur de Dhul-Qarnayn –un endroit à des centaines de milles au nord? Qui lui a avancé les détails relatifs à l'embryologie? Quand les gens assemblent des faits de ce type, s'ils ne sont pas disposés à attribuer leur existence à une source divine, ils recourent automatiquement à défendre l’hypothèse que quelqu'un a apporté ces connaissances a Mohammad , lequel en usait pour duper le peuple. Cependant, cette théorie peut facilement être réfutée avec une simple question: " si Mohammad était un menteur et calculateur, d'où a-t-il obtenu sa confiance? Pourquoi a-t-il dit aux gens tout haut et sans détour ce que d’autres n’ont jamais pu dire. Une telle confiance ne peut provenir que de la conviction d’être sous le commandement d’une révélation divine.


Une Révélation - Abou Lahab

Le prophète Mohammad a eu un oncle du nom d'Abou Lahab. Cet homme détestait l'Islam, à tel point qu'il avait l'habitude de suivre le prophète () partout afin de le discréditer. Si Abou Lahab voyait le prophète parler à un étranger, il attendait qu'ils se soient séparés et accourait vers l'étranger lui demandant, " que vous a-t-il dit? A-t-il dit, ' noir '? eh bien, c’est blanc. A-t-il dit ''le jour '? eh bien, c'est la nuit." Il disait constamment l'opposé de ce qu'il entendait Mohammad ou les musulmans déclarer.

Cependant, dix ans avant la mort d’Abou Lahab, un petit chapitre dans le Coran (Sourate al-Lahab, 111) a été révélé le concernant. Ce chapitre déclare sans équivoque qu'Abou Lahab ira en enfer. En d'autres termes, il affirme qu'il ne deviendra jamais un musulman et donc il serait condamné pour toujours. Pendant dix années tout ce que Abou Lahab aurait dû faire, c’était de proclamer : " j'ai entendu dire qu’il a été révélé à Mohammad que je ne changerai jamais, que je ne deviendrai jamais un musulman et que j’irai en enfer. Eh bien, je veux devenir musulman maintenant. Alors qu’est-ce que vous-en dites? Comment trouvez-vous votre révélation divine maintenant?"

Mais il n'a jamais fait cela. C'est exactement le genre de comportement que l’on aurait prévu d’un individu qui cherchait à contredire l'Islam. Essentiellement, Mohammad a déclaré : " vous me détestez et vous voulez m’anéantir? Alors, dites ces mots, et je suis fait. Allons, dites-les!" Mais Abou Lahab ne les a jamais lâchés. Dix ans! Et pendant toute cette période il n'a jamais accepté l'Islam ou même manifesté la moindre sympathie à la cause islamique. Comment est-il possible que Mohammad ait su de façon certaine qu'Abou Lahab accomplirait la révélation du Coran s'il (c.-à-d., Mohammad ) n'était pas vraiment le messager d'Allah? Comment est-il possible d’être si confiant jusqu’au point de fournir 10 ans à son ennemi pour démolir sa revendication à la prophétie? La seule réponse est qu'il était le messager d'Allah; afin de mettre en avant un défi si risqué, on doit être entièrement convaincu que l’on reçoit une révélation divine.


L’émigration

Un autre exemple de la confiance que Mohammad () a eue dans sa mission en tant que prophète et par conséquent dans la protection divine et de son message est illustré quand il avait quitté Makkah et s'était caché dans une caverne avec son ami Abou Bakr pendant leur émigration vers Madeenah. Les deux ont clairement vu des personnes venir mettre fin à leurs vies, et Abou Bakr eut peur. Certainement, si Mohammad était un menteur, un faussaire et quelqu’un qui essayait de duper le peuple, on se serait attendu à ce qu'il dise dans une telle circonstance à son ami, " hé, Abou Bakr, pouvez-vous aller voir s’il y a une sortie par derrière." Ou " accroupissez-vous dans le coin là-bas et tenez-vous tranquille." Néanmoins, ce qu'il a dit à Abou Bakr à ce moment décisif illustre clairement sa totale confiance. Il lui a en effet exprimé, " détendez-vous! Allah est avec nous, et Allah nous sauvegardera!"

Maintenant, si on suppose qu'il trompait le peuple, d'où obtient-il ce genre d'attitude? En fait, un tel état d'esprit n'est pas du tout caractéristique d'un menteur ou d'un faussaire.

Ainsi, comme il a été précédemment mentionné, les non-Musulmans tournent en rond, cherchant une issue - une théorie expliquant ce qui se trouve dans le Coran sans les attribuer à leur vraie source. D'une part, ils vous disent : le lundi, mercredi et vendredi, " l'homme était un menteur, " et d'autre part, le mardi, jeudi et samedi ils vous indiquent que, " il était fou." Ce qu'ils refusent d’accepter c’est que l'on ne peut pas soutenir les deux positions; pourtant ils ont besoin des deux, les deux excuses pour expliquer le contenu du Coran.


Une rencontre avec un prêtre

Il y a environ sept ans, j'ai eu un prêtre chez moi. Dans la pièce ou nous étions il y’avait un Coran sur la table, face caché, de sorte que le prêtre n’avait aucune idée de quel livre il s’agissait. Au milieu de la discussion, j’ai pointé mon doigt vers le Coran et dit, " j'ai toute confiance en ce Livre." Regardant le Coran mais ignorant encore ce que c’était, il a répondu, " bien, je vous dis que, si ce livre n'est pas la Bible, alors il a été écrit par un homme!" Je lui ai alors expliqué, " laissez-moi vous dire quelque chose au sujet de ce Livre." Et en juste trois à quatre minutes, je lui ai cité quelques éléments d’information contenus dans le Coran. Après juste ces trois ou quatre minutes, il a complètement changé de position et a avoué, " vous avez raison. Ce n’est pas un homme qui a écrit ce livre. C’est le diable qui l'a fait!" Cependant, il est vraiment malheureux d’avoir une telle attitude - pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c'est une excuse facile et un faux-fuyant. C'est une porte de sortie instantanée d'une situation inconfortable.

En fait, il y a une histoire célèbre dans la Bible qui raconte comment un jour des juifs étaient témoins quand Jésus (que la paix et la bénédiction soient sur lui) a réssuscité un mort. L'homme était mort pendant quatre jours, et quand Jésus est arrivé, il a simplement dit, " lève-toi!" et l'homme s’est dressé et commença à marcher. Devant un tel événement, des juifs qui étaient présents s’exclamèrent avec incrédulité, " ceci est l’oeuvre du diable. Le diable l'a aidé!" Cet épisode est aujourd’hui très souvent raconté dans les églises partout dans le monde, et des gens pleurent en sanglots, " Oh, si j'avais été là, je n'aurais pas été aussi stupide que les juifs!" Cependant, ironiquement, ces personnes font exactement ce que les juifs ont fait quand en juste trois minutes vous leur montrez quelques aperçus du Coran et tout ce qu'elles trouvent à dire c’est, " Oh, le diable en est l’auteur. Le diable a écrit ce livre!" Dès qu’ils sont mis au pied du mur et n'ont aucune réponse rationnelle, ils recourent à la première porte de sortie.


La source du Coran

Un autre exemple de l'utilisation de cette position faible pour expliquer l’origine du message de Mohammad (prière et Salut sur lui) est celle qui a été avancée par les Mekkois. Ils avaient l'habitude de dire, " les diables apportent à Mohammad ce Coran!". Mais le Coran répond à cette accusation (comme il le fait avec toutes les autres). Un verset (Sourate Saba 34:46) en particulier énonce:

Traduction relative et rapprochée "Dis: ‹Je vous exhorte seulement à une chose: que pour Allah vous vous leviez, par deux ou isolément, et qu'ensuite vous réfléchissiez. Votre compagnon (Mohammad ) n'est nullement possédé: il n'est pour vous qu'un avertisseur annonçant un dur châtiment›."

Ainsi il donne un argument en réponse à une telle accusation. En fait, il y a beaucoup d'arguments dans le Coran en réponse à la suggestion que les diables ont apporté à Mohammad son message. Par exemple, dans le 26 ième sourate Allah affirme clairement:

Traduction relative et rapprochée "Et ce ne sont point les diables qui sont descendus avec ceci (le Coran): cela ne leur convient pas; et ils n'auraient pu le faire. Car ils sont écartés de toute écoute (du message divin)." Sourate 26: Verset 210- 212

Et dans un autre endroit (Sourate an-Nahl 16:98 ) dans le Coran, Allah (SWT) nous instruit:

Traduction relative et rapprochée "Lorsque tu lis le Coran, demande la protection d'Allah contre le Diable banni. "

Est-ce de cette façon que Satan écrit un livre? Il dit aux gens, " avant que vous lisiez mon livre, demandez à Dieu de vous préserver de moi?" C'est très, très rusé. En effet, un homme peut écrire quelque chose comme cela, mais Satan a-t-il pu faire une telle déclaration? Beaucoup de gens avouent sans détour qu'elles ne peuvent venir à une conclusion sur ce sujet. D'une part, elles soutiennent que Satan ne ferait pas une telle chose et que même s’il pouvait, Dieu ne le lui permettrait pas; toutefois, ils croient également que Satan est juste en-dessous de Dieu. Essentiellement ils affirment que le diable est probablement capable de tout ce que Dieu peut faire. Et par conséquent, quand ils examinent le Coran, et même s’ils sont stupéfaits de ce qu’il contient, ils continuent toujours à affirmer : " C’est l’oeuvre du diable !".

Dieu merci, les musulmans n'ont pas cette attitude. Bien que Satan dispose de quelques capacités, elles n’ont rien à voir avec les Attributs d'Allah. Et aucun musulman n'est musulman à moins qu'il ne croie cela. De plus, il est bien connu, même parmi les non-Musulmans que le diable peut facilement faire des erreurs, et on s'attendrait à ce qu'il se contredise si il écrit un livre. Et le Coran attire notre attention sur ce fait :

(Sourate an-Nisa Sourate 4:Verset 82 ):

Traduction relative et approchée "Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions!" (Sourate An-nissa 4:Verset 82)

 

 


À Suivre....

 

 


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